dimanche 14 octobre 2012

Mon avis sur ... DISHONORED (PC)


Attention ! Ne bouge plus ! .......... Regarde derrière toi, .... non. Au dessus ? non .... Deva.... ARRGH !
L'Outsider t'a trouvé et il est déjà trop tard.

Visiteur, cher(e) lecteur(trice), je vais te présenter un jeu pas comme les autres, un jeu comme on en a pas eu depuis longtemps, onirique pour tout gamer avide de sensations et d'ambiance unique.

Je précise par avance que, comme à mon habitude, je ne détaillerai pas le jeu et toutes ces caractéristiques. Ça,  les tests de sites pro (jv.com, Gamekult, ...) le proposent déjà. Je vais avant tout décrire mon ressenti, mes impressions de joueur.


Car Dishonored a clairement été un choc pour moi.
Pour être tout à fait honnête, j'en avais entendu parler via les sites de référence, mais je ne le surveillais pas spécialement. Peut-être parce que ce n'est pas les grosses sorties qui manquaient ces derniers temps...

Quoi qu'il en soit, suite au visionnage de quelques vidéos dont la bande annonce ci-dessous, je n'ai pu résister à l'envie folle de le commander sur Amazon.fr !



L'histoire


L'action se déroute à Dunwall, une ville industrielle de chasseurs de baleines, touchée de plein fouet par la Peste.
Tu incarnes Corvo, un protecteur, le garde du corps personnel de l'impératrice de Dunwall et de sa jeune fille. Par des évènements que je ne souhaite pas exposer pour éviter de gâcher toute découverte, l'impératrice se fait tuer et sa fille est enlevée. Toi, ouuuuuuuuuuuuuuh tu le sens venir ....., tu es accusé à tord et foutu en taule dans l'attente de ton exécution. Une aide mystérieuse te donne alors le petit coup de pouce pour t'échapper de ta geôle.
Ton objectif est alors clair : retrouver la fille de l'impératrice, laver ton honneur.



J'ai intitulé cette copie d'écran "l’œuvre dans l’œuvre"

Une ambiance unique ...


Côté graphismes, Dishonored jouit d'une réalisation qui ne casse pas spécialement la baraque : textures pas toujours folichonnes, quelques bugs de collisions, .... là n'est pas la claque. Non.
La claque intervient au travers de son décor, de son level design, de cette atmosphère steampunk mêlant technologie et magie mystique à un style anglais 1900, délicieux et totalement décalé. Vieux pubs, carcasses de bateaux, vieilles bâtisses alignées de manière totalement irrégulière, lampadaires biscornus, situations parfois poétiques .... On retrouve un peu cet atmosphère des films de T. Burton tels que Sleepy Hollow ou encore Sweeney Todd. Les photos ci-dessous parlent d'elles-mêmes ...


Ambiance Guinness tavern !

Deux cadavres enlacés, morts dans l'amour ..... que c'est BEAU !



A cette patte graphique indiscutable s'ajoute une ambiance sonore en raccord total avec le thème. 
Dès le menu de jeu, le joueur est emporté par des notes mélancoliques, des coeurs puissants, pleins d'émotions et de mystère. Rien à dire, c'est le pied ! 
Ingame, le fond sonore, parsemé de cris de mouettes affamées, de rats furetant dans les ruelles sombres, de coup de feux, de gardes bougons, d'habitants désœuvrés, est clairement réussi. Rien à dire non plus au niveau des doublages VF : on retrouve les voix françaises de Nicholson/Hopkins, de Matt Damon, et de quelques autres encore, qui immergent encore un peu plus le joueur dans cet univers. 
Ci-dessous, la musique du menu (fais péter le son !) :



Gameplay jouissif !


Si tu as déjà joué au récent chef-d'oeuvre du studio Eidos Montréal Deus Ex Human Revolution, alors tu ne devrais pas être perdu. Le cas échéant, je te recommande de rattraper ton retard, mais je vais quand même t'expliquer le principe : tu es LIBRE ! Attention, tu n'es pas libre dans une ville entièrement ouverte, le jeu étant découpé en chapitre. Mais chaque niveau est suffisamment vaste et complexe pour laisser libre cours à ton talent et ton imagination. 


Une fois sorti de prison, toi, Corvo, est choisi par la résistance pour nettoyer la ville et assassiner, au nom de la justice, les têtes pensantes à l'origine de la mort de l'impératrice et des malheurs de Dunwall et de ses habitants.
Te voilà alors lâché pour la première fois dans un quartier de Dunwall, avec une cible à assassiner. Entre toi et ta cible, des rues et avenues remplies de gardes, de barrières électriques, ....
Tu as le choix total d'appréhension ! Tu n'es absolument pas guidé. Libre à toi de rentrer dans le tas, de te jeter sur un garde du haut d'un toit ou d'un lampadaire et de lui planter brutalement ton poignard dans le cou, ou encore de passer au travers de l'ennemi sans qu'un seul clampin ne perçoive ta présence. 
Chaque détail compte, il faut penser à tout. Si ton souhait est de ne tuer personne, il te faudra alors songer à entreposer les corps inconscients de tes victimes hors d'atteinte des rats qui, affamés et en nombre, finiront par dévorer la chair fraîche et peut-être attirer d'autres gardes...

Celui-là ne mourra pas aujourd'hui, mais ne va pas se réveiller de si tôt ...
Profite bien ..... c'est ton dernier petit besoin !
La marque ! A toi les déplacements instantanés,
 la vision à travers les murs, ...

Grâce à tes pouvoirs (dont je ne dévoilerai pas les circonstances d'acquisition) et à ton étonnante aisance à escalader les murs et parois de la ville, aucun recoin ne te sera inaccessible. Du sol au toit, chaque passage est ouvert et te donnera de nouvelles opportunités de gameplay. Tu pourras rencontrer des pnj qui te proposeront des quêtes facultatives et découvrir des objets d'une grande utilité.

Exemple de pnj ... charmante !

Le loot. Tant que j'y suis, voici une petite explication. Tu trouveras dans les différents niveaux des aliments de toutes sortes qui te redonneront de la vie, des armes (grenades, mines tranchantes, arbalètes, ...), des améliorations te permettant de débloquer et d'améliorer tes pouvoirs (chaque pouvoir comportant 2 niveaux d'amélioration), des bonus apportant des caractéristiques spécifiques (ex : l'eau des robinets rechargant le mana indispensable à l'utilisation des pouvoirs, trop pratique), ...... Bref, tout ça pour dire que foncer dans le tas sans fouiller une zone de fond en comble te fera passer à côté de bon nombre d'avantages non négligeables. A toi de voir.


Conclusion d'un assassin


Je n'ai pas fini le jeu, et je ne compte pas le finir de si tôt. Les joueurs qui annoncent à qui veut bien l'entendre "qu'ils l'ont terminé et qu'il est trop court" n'ont, selon moi, pas saisi l'énorme potentiel de ce chef d'oeuvre du monde vidéo-ludique !
Il est question ici de prendre son temps. Arriver sur un terrain inconnu, observer et appréhender son environnement, épier, guetter sa proie, frapper au moment le plus opportun, découvrir les milles et une façon de percer une défense, d'atteindre une porte, un homme. Tu es l'assassin. Tu décides de qui doit vivre ou mourir. Voilà ce que propose Dishonored.

Personnellement j'ai pris mon pied et je ne lâche plus mon clavier. Pour te donner une idée, j'ai déjà jouer plus de deux heures d'affilé sans même atteindre ma cible, tant le plaisir de tester différentes approches et l'exploration sont grisants à souhait !

Un grand jeu qu'un gamer avisé ne peut se permettre de laisser passer. Et je me permets de préciser, comme indiqué dans mon article précédent, qu'il s'agit d'un titre développé par le studio fraais Arkane, situé à Lyon. Un détail important à souligner car trop rare de nos jours. Donc si tu es joueur PC, évite le téléchargement illégal et dépense ton argent en étant certain d'investir dans un produit de qualité, frenchy, blindé de sensations fortes et d'une ambiance à couper le souffle !

Bon jeu !

Lien vers achat



Pour info, la partie verte sur le côté droit, c'est l'une de mes victimes fraîchement étranglée ...






















1 commentaire:

  1. Merci Jymboh pour ces très bonnes explications. Ne jouant pas assez souvent à mon goût, je vais m'y remettre rapidement !

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